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WAVE, OM, 1800 VICTIMES, 4 MILLIARDS EMPORTÉS : LA BANDE CHINOISE ET SÉNÉGALAISE DÉMANTELÉE

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Une affaire d’escroquerie via le net a été démantelée par la Division spéciale de cybersécurité (Dsc). Une affaire à coup de milliards orchestrée par des Sénégalais, apparemment couverts par des ressortissants chinois.

Tout est parti d’une plainte d’un certain A. Tall, agissant au nom et pour le compte de 1811 personnes. Ce dernier avait en effet, saisi la Cybersécurité d’une plainte contre la plateforme E- FPC dont les administrateurs avaient disparu, pour abus de confiance et escroquerie via internet. Le préjudice total, mais encore provisoire, est actuellement chiffré a plus de 4 milliards de FCFA.

LE MODUS OPERANDI

Les transactions se faisaient via Orange Money et Wave et les malfaiteurs avaient recours à un faux parrainage comme modus operandi, par le truchement d’un lien d’invitation. Après inscription, vous pouvez obtenir 1000 FCFA et vous pouvez également obtenir des machines minières. Dès que l’internaute clique sur le lien, une page d’inscription s’ouvre et lui demande d’entrer son numéro de téléphone et de créer un mot de passe, avant de le confirmer. Aussitôt après la somme de 1000 FCFA s’affiche sur son compte. Et c’est comme cela que la bande arrivait à disposer des données personnelles de ces victimes pour en faire un usage illicite. Pour mieux ferrer leurs victimes, les arnaqueurs avaient mis en place différents niveaux dont celui de « Vip » qui nécessitaient des investissements différents et répartis entre cautions et locations. Les mises variaient entre 9000 francs Cfa et 4 millions par personne grugée.

TROIS SÉNÉGALAIS DANS LA BANDE

Les investigations menées ont permis de mettre la main, en avril dernier, sur les Sénégalais M. Guèye et ses deux acolytes M. Doucouré et F. Dieng qui ont été déférés au parquet pour association de malfaiteurs, collecte illicite de données à caractère personnel, utilisation frauduleuse d’une ligne téléphonique, faux et usage de faux dans des documents administratifs, blanchiment de capitaux…

Interrogé, Doucouré avait déclaré que c’est sa copine K. L. S. Wenguela qui l’avait mis en rapport avec des Chinois et que ces derniers avaient besoin de cartes SIM pourvues de comptes Wave déplafonnés. La redoutable Division de la cybersécurité, renforcée par une délégation judiciaire du juge du 2e cabinet, a poursuivi ses investigations qui ont permis d’identifier et d’interpeller dans un appartement meublé à Ngor, S. Zhang, H. Youcai, Kaiming Chen. W. Weng et F. Lanpeng, tous d’origine chinoise. Ces derniers qui sont poursuivis pour association de malfaiteurs, escroquerie en bande organisée transnationale, faux et usage de faux, accès illicite à un système informatique, ont été placés en garde à vue le mercredi 3 mai dernier.

912 PUCES RETROUVÉES CHEZ LES CHINOIS

Entendus tour a tour, les Chinois ont reconnu leur implication active dans cette affaire rocambolesque. Ils ont soutenu qu’ils travaillaient pour le compte de leur « boss » et compatriote H. Zhang, qui serait le commanditaire de ces activités cyber-criminelles. D’ailleurs, la perquisition effectuée dans leur appartement commun a permis de découvrir 912 cartes SIM du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Cameroun qui ont servi à recevoir les fonds escroqués. La garde à vue des ressortissants chinois a été prorogée.

Avec Emedia


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