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Ligue des champions : victoire au goût amer pour le PSG, deuxième de son groupe

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Longtemps en difficulté, les Parisiens l’ont finalement emporté 2-1 sur le terrain de la Juve mercredi, lors de la sixième journée de C1. Ça n’a pas suffi pour terminer en tête du groupe.

La victoire était au rendez-vous pour le PSG mercredi, pas la première place du groupe. Déjà qualifiés pour les 8es de finale,les joueurs de Christophe Galtier ont fait le boulot en disposant de la Juventus à Turin (1-2) mercredi, lors de la sixième journée de phase de poules de Ligue des champions. Sauf que dans le même temps, Benfica a atomisé le Maccabi Haïfa (1-6). Un carton qui permet aux Portugais de terminer en tête de la poule devant le PSG, au bénéfice d’un plus grand nombre de buts marqués à l’extérieur sur l’ensemble des matches du groupe. Rageant pour Paris, bousculé et qui s’en est remis au talent de Mbappé, buteur en première période et passeur pour Nuno Mendes, en seconde.

Dur dur d’entrée pour les Rouge et Bleu, battus dans les duels, souvent à contre-temps et notamment troués à droite. Première alerte après un double impair de Vitinha avec cette mine de Locatelli (7e). Sauf qu’il ne faut pas grand-chose à ce PSG pour trouver la faille. Lancé par Messi, Mbappé éliminait Gatti d’un petit pont, poursuivait son effort alors que le défenseur italien s’accrochait à son maillot et trompait Szczesny du droit (0-1, 13e). Le talent a parlé.

Ça ne suffisait toutefois pas pour inverser la tendance. L’entrée de Renato (21e) à la place de Ruiz, blessé, n’était pas franchement de nature à hausser le niveau et Donnarumma voyait passer les missiles (17e, 22e, 32e). Mbappé de loin (30e) et Messi de près (33e) faisaient bien parcourir quelques frissons, mais les Turinois poursuivaient leur marche en avant, avec Marquinhos en héros pour contrer Moretti, bien trop appliqué avant d’armer (34e). Mais ce qui devait arriver arriva, avec un renversement de Locatelli pour Cuadrado, la remise de la tête du Colombien, Bernat trop petit, Donnarumma trop court et Bonucci qui surgissait pour pousser le ballon (1-1, 39e). Pas volé, loin de là (1-1 MT).

Coaching gagnant

Clairement, l’absence de Neymar se faisait sentir en termes de capacité de création. On était toutefois en droit d’attendre une réaction à la reprise. Des joueurs sur le terrain, du staff avec des changements. Rien de tout cela. Le PSG était toutefois moins mis en danger, c’est déjà ça. Plus on avançait dans le temps, moins il y avait de mouvement de part et d’autre. Mbappé avait une occasion en or de faire le hold-up parfait, avec ce un contre un face à Rabiot dans la zone dangereuse. Sa frappe n’inquiétait pas (du tout) Szczesny. Celle de Ramos, un peu plus (66e). Le portier polonais ne pouvait en revanche rien face à la vitesse de Mendes, à peine entré en jeu et lancé par Mbappé dans le dos de Cuadrado (1-2, 68e). La classe. Impuissante, la Juve pensait avoir fait remis les pendules à l’heure à un quart d’heure de la fin, mais Locatelli était hors-jeu au début de l’action (74e). La Juve poussait maladroitement, s’agaçait au moindre coup de sifflet mais plus rien n’a bougé (1-2 score final). Au grand dam des Parisiens, Benfica marquant ce sixième but décisif à la 92e.

Si la Juventus a tout de même obtenu ce qu’elle voulait, à savoir la troisième place synonyme d’accession en 16es de finale de Ligue Europa, le PSG devra se coltiner un premier de groupe en 8es de C1. Naples, Porto, le Bayern, Tottenham, Chelsea, le Real Madrid et Manchester City pourraient sortir du chapeau lundi, lors du tirage. Maintenant, les Parisiens vont tout de même se tourner vers leurs deux derniers matches (Lorient, Auxerre) avant de partir, pour la plupart, à la Coupe du monde (20 novembre-18 décembre).

 

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